|
Travailler en préfecture n’est pas une sinécure, Monique ARBESSIER (2010)
je me promène dans cette galerie Monique ARBESSIER (11/2010)
Parfums,
Quand les délices des sens
Quoi de plus doux que les Hespérides,
La sensualité à fleur de peau, Monique ARBESSIER 03/2010
Apprends-moi, enchante-moi, Monique ARBESSIER 11/2008 Je goûte la quiétude Monique ARBESSIER 02/2008 Lui : " Oh ! MACAYE… !, comme tu as LIMENDOUS ! et tu ne bouges pas d’AINCILLE.., mais, ARETTE, car ça me rend ILHARRE, et je ne voudrais pas finir à l’HOPITAL-SAINT-BLAISE… " Elle : " ARETTE ton CHARRE et ne fais pas le OUILLON , AYERRE encore, tu aimais MAUCOR et LICHOS que je te faisais… ! " Lui : " C’était encore mieux après un petit coup d’IROULEGUY et toi, tu étais LYS comme une SAINTE-COLOMME… Elle/ Tu sais, j’OREGUE pas LAHONCE si tu avais un mauvais IZESTE car tu as encore du LARESSORE… Lui : Tu les MERITEIN bien ces CARESSE ; mais ESCOUTE un peu mon MOUMOUR, c’est pas MONTFORT de faire le OUILLON et de boire le BOUILLON… Sur ce, il s’en alla par une nuit glaciale et raconte encore cette chaude soirée à ses petits enfants " et je me GELOS le RONTIGNON et je jouais des CASTAGNEDE…mais qu’est-ce que je LEME.. ! Monique TANGUY
POEME (reflexion personnel sur une citation) "être ou ne pas être telle est la
question" avait dit shakspeare et il avait bien raison car au final
qui Salitot fanny
J’irai dans la forêt de Brocéliande, j’irai courir sur la lande,
J’ai
la nostalgie de mon pays, le ciel bleu dans la mer noyé. Dans l’air embaumé de nos nuits bleutées, à travers nos peines et nos yeux cernés, nos souvenirs reviennent et frappent nos têtes de mots lancinants, " ce pays –là, il est à toi, c’est ton amant " Hier encore, du port de Mers-El-Kébir revenait l’écho de tous nos soupirs, Pourtant, il a fallu le quitter, et je me souviens, au loin, le quai…. Dans le battement de l’aile des oiseaux de ce pays si beau, dans mes tempes fragiles les sirènes ont hurlé, c’est alors qu’un instant, le temps s’est arrêté. Comme une plaie ouverte ,je pleure ce temps là, les souvenirs restent, mais le cœur n’y est pas. Je chasse ces fantômes qui reviennent quelquefois Et la chaleur du soleil me fait rester sans voix. La vie reprend son cours, mais le cœur n’y est pas, Alors contre l’oubli, je ferme les yeux pour repenser à l’Algérie
Elle est revenue dans sa mère patrie Elle est revenue pour exorciser le malheur, Dans sa gorge elle n’a même plus un cri, Tout ce qu’il reste, se sont ses pleurs. Elle baisse la tête, comme pour cacher sa souffrance, Peut-on l’oublier après des années d’errance ? Quand le monde n’est plus crédible, Quand les hommes commettent l’indicible, Quand il ne reste plus rien d’humain, Alors d’un geste on efface
une larme d’une main.
8 mars 2005 Journée de la femme Jeune homme de bonne famille recherche belle jeune fille simple et intelligente et plus si affinités… Qu’elle puisse me faire de beaux enfants et les élève intelligemment qu’elle suive leur scolarité et plus si affinités… Qu’elle aille aux réunions et sache tenir conversation, qu’elle soit douce et dévouée et plus si affinités… Qu’elle plaise à mes parents et les reçoive souvent, qu’elle n’en soit jamais irritée et plus si affinités… Qu’elle m’accueille avec le sourire et sache me faire rire je ne cesserai jamais de l’en remercier et plus si affinités… Qu’elle soit économe et sache gérer la " sweet home… " qu’elle ne se plaigne jamais et plus si affinités… J’oubliai de vous dire que je suis un dur à cuire, mais elle assurera avec sérénité et plus si affinités…
Mes larmes s’effacent, mes souvenirs s’en vont doucement dans l’espace, comme sur la grève le cri d’un oiseau passe, et la dernière vague emporte le reste des rêves longuement construits. Le temps se crée et se défait, au rythme des marées, la mer apporte, la mer reprend ce qu’elle a apporté. Nos pensées se rejoignent Comme le ciel et la mer au soleil couchant. Le temps nous échappe, le temps nous prend.
Elle est là, elle attend, pareille à la rose des vents. Le désert est son amant, c’est lui qui la créa, en lui elle se perdra, si fragile et dur quelquefois. Le poète avait raison : les roses ne vivent qu’une saison, si belles et tortueuses à la fois. Tant de temps à se construire, si peu pour se détruire. Mais l’émerveillement n’est pas que l’atout des enfants. Dans le grand désert de la vie tout naît et tout s’oublie, tout n’est que recommencement dans le grand désert blanc.
Monique Tanguy
|