Poèmes
Accueil Remonter
 

 

 Nouveau     Chers amis, Monique Arbessier      Nouveau

Là-bas, Monique Tanguy

 Nouveau     NU,  Monique Arbessier      Nouveau Regards de femmes, Monique Tanguy
Parfums, Monique Arbessier Bretagne, Monique Tanguy
Tangoneando, Monique Arbessier

Et plus si affinités…Monique Tanguy

Quiétude, Monique Arbessier

Espace, Monique Tanguy

Conversation, Monique Tanguy  Femme, Monique Tanguy

POEME Salitot fanny

 

 

Chers amis,

Travailler en préfecture n’est pas une sinécure,
Mais tous les moments passés avec vous font que je n’en ai cure,
Fini les lettres et études fastidieuses
Vive les vacances bienheureuses,
Au diable les moments de stress,
Vive  ceux d’éternelle allégresse
Je partage avec vous ces instants précieux
Parce qu’après je ne serai plus en ces lieux
Finalement la vie est un long fleuve tranquille,
Et je me hâte d’en rattraper le fil,
J’ai partagé avec vous de longues années
Mais tout le bonheur que j’ai à en retirer
C’est que vous avez su m’accorder votre amitié
Et sachez que jamais je ne l’oublierai
En d’autres lieux nous pourrons nous retrouver
Et enfin en toute quiétude pouvoir discuter
Alors at’chao, bonsoir…
Et au plaisir de vous revoir

Monique ARBESSIER (2010)
( écrit « au pied levé» pour le départ à la retraite d’une collègue)

 

"NU"

je me promène dans cette galerie
où les couleurs savent se poser sur la chair
et je découvre celle qui accroche mon regard….
la courbe de ses hanches me fait penser
aux pleins et aux déliés de ce canal du Midi tant aimé
le doux frisson qui parcourt sa peau marbrée
se glisse entre ses seins, tout comme l'onde effleurée.
J'admire cette femme alanguie, qui telle une odalisque
s'offre à nos regards et nous apporte tant de délices
moments d'éternité, moments de plénitude
où l'on se sent alors emporté par tant de béatitude....
on touche les rêves du bout des yeux
elle s'offre à nous et nous ne sommes plus que deux

 Monique ARBESSIER (11/2010)

 

Parfums,

Quand les délices des sens
Par leur parfum doucement nous encensent,
Et que les fleurs d’oranger
Nous rappellent notre enfance,

Quoi de plus doux que les Hespérides,
Ou fleurs blanches, et autres aldéhydes,
Quoi de plus pur que ces odeurs poudrées,
Qui nous évoquent des lieux oubliés,

La sensualité à fleur de peau,
Audacieux, discrets, naturels ou sophistiqués,
Une fois les yeux fermés les jus uniques se mélangent,
Pour laisser enfin une part de nous aux anges

Monique ARBESSIER 03/2010

 

Tangoneando

 Apprends-moi, enchante-moi,
apprivoise-moi, musique envoûtante,

entortille-moi, enroule-moi,
embrase-moi, passion débordante,

emporte-moi, réapprends-moi
enveloppe-moi, chanson  passionnante

Le son de ton accordéon laisse s’envoler
Ta mélopée saccadée
Ton rythme évoque la beauté sauvage
de ton Argentine indomptée

les femmes qui dansent sur toi, « Tango »
sont prêtes à perdre leur âme,
il émane d’elles, juste ce qu’il faut pour qu’elles se damnent

et toujours sur la pointe des pieds, jambes affinées,
en talons surélevés,µ
elles peuvent atteindre «  el duende »

Monique ARBESSIER 11/2008

Quiétude,

 Je goûte la quiétude
d’une journée ensoleillée,
Comme à l’habitude,
Je prends le temps de la goûter.
Le soleil me caresse,
le soleil me brûle,
J’écoute le vent dans les branches,
Je sens mes pensées reposées.
Quand  le papillon et l’abeille,
dans l’air tourbillonnent,
je goûte le temps qui s’éveille,
Rien ne peux remplacer ce moment,

Monique ARBESSIER 02/2008

Conversation

Lui : " Oh ! MACAYE… !, comme tu as LIMENDOUS ! et tu ne bouges pas d’AINCILLE.., mais, ARETTE, car ça me rend ILHARRE, et je ne voudrais pas finir à l’HOPITAL-SAINT-BLAISE… "

Elle : "  ARETTE ton CHARRE et ne fais pas le OUILLON , AYERRE encore, tu aimais MAUCOR et LICHOS que je te faisais… ! "

Lui : "  C’était encore mieux après un petit coup d’IROULEGUY et toi, tu étais LYS comme une SAINTE-COLOMME…

Elle/ Tu sais, j’OREGUE pas LAHONCE si tu avais un mauvais IZESTE car tu as encore du LARESSORE…

Lui : Tu les MERITEIN bien ces CARESSE ; mais ESCOUTE un peu mon MOUMOUR, c’est pas MONTFORT de faire le OUILLON et de boire le BOUILLON…

Sur ce, il s’en alla par une nuit glaciale et raconte encore cette chaude soirée à ses petits enfants "  et je me GELOS le RONTIGNON et je jouais des CASTAGNEDE…mais qu’est-ce que je LEME.. !

Monique TANGUY

 

POEME (reflexion personnel sur une citation)

"être ou ne pas être telle est la question"  avait dit shakspeare et il avait bien raison car au final qui
sommes nous vraiment? Sommes nous vraiment ce que nous pensons être? Ou mieux encore
sommes nous vraiment quelqu'un en particulier? N'y a t-il pas plusieurs personnalités enfouies en
nous qui meurent ou naissent selon notre psychologie et qui font que nous ne sommes pas une seule
et même personne? A travers des passions, des questions que nous nous posont les uns les autres
nous essayons de cibler ces personnalités pour savoir qui est chacun mais nous ne pouvons pas
vraiment les cerner et au final nous  ne savons pas qui est qui même si nous avons l'impression de
le savoir, nous ne savons pas qui nous sommes nous même car il y aura toujours différentes et
changeantes personnalités en chaque être proche ou lointain.

Salitot fanny

 

Bretagne,

J’irai dans la forêt de Brocéliande,

j’irai courir sur la lande,

mes pas frôleront ceux des fées,

sans que je songe à les déranger.

J’irai entendre la musique celtique

qui laisse dans nos cœurs des moments magiques.

J’irai voir la mer battre le flanc des rochers

et les embruns doucement m’effleurer.

J’irai voir les galions toujours fiers

fendre de leur proue les entrailles de la mer,

J’irai écouter le cri des goélands

dans leur vol incessant

Raconter les histoires du vent

Là-bas

J’ai la nostalgie de mon pays,
j’ai la nostalgie contre l’oubli.
Des profondeurs de nos cimetières
montent les cris de la terre.
Les tombes profanées et toujours pleurées
nous disent tout ce que nous avons été.
Malgré cela, je ne peux oublier

le ciel bleu dans la mer noyé.

Dans l’air embaumé de nos nuits bleutées,

à travers nos peines et nos yeux cernés,

nos souvenirs reviennent et frappent nos têtes de mots lancinants,

"  ce pays –là, il est à toi, c’est ton amant "

Hier encore, du port de Mers-El-Kébir

revenait l’écho de tous nos soupirs,

Pourtant, il a fallu le quitter,

et je me souviens, au loin, le quai….

Dans le battement de l’aile des oiseaux de ce pays si beau,

dans mes tempes fragiles les sirènes ont hurlé,

c’est alors qu’un instant, le temps s’est arrêté.

Comme une plaie ouverte ,je pleure ce temps là,

les souvenirs restent, mais le cœur n’y est pas.

Je chasse ces fantômes qui reviennent quelquefois

Et la chaleur du soleil me fait rester sans voix.

La vie reprend son cours, mais le cœur n’y est pas,

Alors contre l’oubli,

je ferme les yeux pour repenser à l’Algérie

 

Regards de femmes,

Elle est revenue dans sa mère patrie

Elle est revenue pour exorciser le malheur,

Dans sa gorge elle n’a même plus un cri,

Tout ce qu’il reste, se sont ses pleurs.

Elle baisse la tête, comme pour cacher sa souffrance,

Peut-on l’oublier après des années d’errance ?

Quand le monde n’est plus crédible,

Quand les hommes commettent l’indicible,

Quand il ne reste plus rien d’humain,

Alors d’un geste on efface une larme d’une main.

8 mars 2005 Journée de la femme

Et plus si affinités…

Jeune homme de bonne famille

recherche belle jeune fille

simple et intelligente

et plus si affinités…

Qu’elle puisse me faire de beaux enfants

et les élève intelligemment

qu’elle suive leur scolarité

et plus si affinités…

Qu’elle aille aux réunions

et sache tenir conversation,

qu’elle soit douce et dévouée

et plus si affinités…

Qu’elle plaise à mes parents

et les reçoive souvent,

qu’elle n’en soit jamais irritée

et plus si affinités…

Qu’elle m’accueille avec le sourire

et sache me faire rire

je ne cesserai jamais de l’en remercier

et plus si affinités…

Qu’elle soit économe

et sache gérer la " sweet home… "

qu’elle ne se plaigne jamais

et plus si affinités…

J’oubliai de vous dire

que je suis un dur à cuire,

mais elle assurera avec sérénité

et plus si affinités…

 

Espace,

Mes larmes s’effacent,

mes souvenirs s’en vont

doucement dans l’espace,

comme sur la grève

le cri d’un oiseau passe,

et la dernière vague

emporte le reste des rêves longuement construits.

Le temps se crée et se défait,

au rythme des marées,

la mer apporte, la mer reprend ce qu’elle a apporté.

Nos pensées se rejoignent

Comme le ciel et la mer au soleil couchant.

Le temps nous échappe, le temps nous prend.

 

Femme,

Elle est là, elle attend,

pareille à la rose des vents.

Le désert est son amant,

c’est lui qui la créa, en lui elle se perdra,

si fragile et dur quelquefois.

Le poète avait raison :

les roses ne vivent qu’une saison,

si belles et tortueuses à la fois.

Tant de temps à se construire,

si peu pour se détruire.

Mais l’émerveillement

n’est pas que l’atout des enfants.

Dans le grand désert de la vie tout naît et tout s’oublie,

tout n’est que recommencement

dans le grand désert blanc.

 

Monique Tanguy

 

Précédente Accueil Suivante